Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ASSOCIATION HISTORIQUE DE LANDRECIES

11 - Landreciens connus et inconnus 1

Communication de Mr. Hervé Gournay, Président de l'Association Historique de Maroilles:

Augustin Lambert, un hussard sur les toits de Landrecies
Augustin Lambert, médecin au temps du choléra

Landrecies, forteresse militaire jusqu’à la fin du XIXe siècle, ne manque pas dans son histoire, ni de héros couverts de gloire, ni de généraux victorieux et médaillés. Il est d’autres héroïsmes faits de dévouement aux autres, allant parfois jusqu’au péril de sa propre vie. L’abnégation d’Augustin Lambert interpellera plus d’un siècle après un grand écrivain français, Jean Giono, qui s’en inspirera dans son roman « Un hussard sur le toit », l’une de ses oeuvres les plus abouties.

Epidémie de choléra à Toulon en 1835
De la vie du médecin-major Augustin Lambert, on ne connaît pratiquement que son épilogue dramatique. Il est né à Landrecies le 10 fructidor an XIII, soit le 28 août 1805, d’une famille respectable mais peu fortunée selon les chroniques de l’époque. En réalité, selon son acte de naissance, son père exerçait la profession de pharmacien à Landrecies au moment de sa naissance et est alors âgé de 32 ans. Après ses études, Augustin sollicite et obtient une place de chirurgien surnuméraire à l’hôpital militaire de Lille. Commissionné chirurgien sous-aide en 1827, il est désigné pour accompagner la Légion qui part conquérir l’Algérie. Il restera dans la colonie jusqu’en janvier 1834, époque à laquelle il revient à Toulon comme chirurgien aide-major au 67e régiment d’infanterie de ligne.
La science, le zèle, le dévouement, le courage militaire sont le lot commun des officiers de santé de l’armée française pense-ton en ce temps, et rien ne distingue Augustin de ses autres collègues. Le 22 juin 1834, se promenant près de la mer à proximité du fort Saint-Louis à Toulon avec deux officiers du 67e, il aperçoit deux baigneurs poussant des cris de détresse. Devant 400 badauds qui ne bougent pas, Augustin:
« n’écoutant que sa philanthropie, emporté par un mouvement irrésistible, se précipite dans la mer, et nage vers le point où il a vu l’un de ces deux hommes disparaître sous la vague, au moment où l’autre regagnait la rive après mille efforts. Il resta là un moment, puis, ne le voyant pas revenir à la surface, il prend le parti de plonger ; il plonge deux fois sans succès ; enfin à la troisième fois, il est plus heureux, il aperçoit le noyé au fond de la mer, et à l’aide du pied il le fait remonter, lui passe un bras autour du corps, et nage de l’autre en se dirigeant vers le rivage où il le dépose.Toutefois sa mission n’était pas terminée, l’asphyxie avait été presque complète ; il fait transporter le noyédans une maison voisine et là, lui prodiguant tous les secours empressés de son art, il le rappelle à la vie ».
C’est en ces termes que L’Observateur de l’Arrondissement d’Avesnes cite l’acte de courage d’Augustin le20 mars 1836. Cette belle action vaudra à Augustin Lambert de la part du ministre de la marine et de laguerre Guy-Victor Duperré (en poste depuis 1834), une médaille d’or pour avoir sauvé la vie d’un hommequi se révélera être caporal au 63e, un dénommé Jaubez.
On apprend ainsi que le jeune chirurgien a tenté de ranimer la victime durant quatre heures, finalement avec succès : un exploit salué unanimement.
Un an après, au début de l’été 1835, s’abat sur la ville de Toulon le terrible fléau du choléra-morbus, appelé« fléau asiatique ». La chaleur est intense en Provence au moment du solstice d’été, mais il ne semble pas qu’elle le fut durant l’été 1835. Les relevés dénotent des températures atteignant 26°C tout au plus en juillet. La chaleur n’a donc pas décuplé l’épidémie.
Pendant 17 jours, Augustin « avec un courage surhumain et un dévouement sublime vola au secours des cholériques. Servant tour à tour de chirurgien, d’infirmier, de médecin, de pharmacien, se multipliant pour sauver ses semblables, il apparaissait comme un ange tutélaire au milieu des salles d’hôpitaux, des chambrées de casernes, partout enfin où les malades gisaient. Jusque-là, son impassibilité dans le plus horrible danger, sa force d’âme, qui communiquait à ses facultés physiques une puissance inaccoutumée, l’avaient préservé du mal qui décimait la population ; mais enfin, une imprudence qui eut pour cause sa trop grande abnégation de lui-même et l’ardeur hors mesure qu’il apportait à courir au chevet des moribonds, lui coûta la vie. Le corps échauffé par la fatigue, par des veilles presque continuelles, il fut appelé un matin pour soigner quelques nouveaux cholériques. Il était à jeun ; il oublia ou il négligea de déjeuner avant de sortir. Arrivé dans une atmosphère viciée et infectée avec les miasmes délétères qu’émanaient les sujets atteints, il respira la mort. Le 8 juillet à 14 heures selon l’acte de décès dressé à Toulon, il succomba après 14 heures de souffrances horribles qu’il supporta avec son courage ordinaire. Sa perte fut un deuil pour la garnison ».
On apprend donc que le jeune médecin a soigné ses malades jusqu’au bout de ses forces, cause probable de sa contamination par le mal, jusqu’au moment où lui-même est atteint par l’épidémie. Il faut croire le journaliste de L’Observateur qui rapporte les faits, sauf bien-sûr sur la manière dont Augustin a attrapé le choléra, car les journaux toulonnais ont mentionné ce décès.
L’Eclaireur de Toulon du 10 juillet 1835 écrit : « M. Lambert chirurgien aide-major au 67e de ligne, vient de succomber sous les attaques de la foudroyante épidémie qui remplit notre ville de deuil, un an s’est à peine écoulée depuis le jour où les colonnes de notre journal annonçaient le bel acte de dévouement par lequel ce jeune homme retirait de la mer et conservait à la vie, deux malheureux qui le pleurent peut-être à présent ». Même genre d’article pour le journal Le Toulonnais. On connait par son décès qu’il pourvoyait au quotidien de ses parents dans le malheur et peu fortunés, sans autres précisions. Il est possible que le père d’Augustin, pharmacien de son état, devait être malade et ne pouvait plus subvenir aux besoins de sa famille ?  Et qu’Augustin allait jusqu’à se priver du nécessaire pour apporter de l’aide à sa famille. Conclusion du rédacteur de L’Observateur, Victor Houzé : « L’histoire offre peu d’exemples d’un dévouement aussi continuel et aussi modeste… Honneur au pays qui produit de tels hommes ! L’antiquité leur élevait des monuments ». Landrecies peut s’enorgueillir d’avoir engendré de tels exemples d’hommes, à la fois modestes et vertueux. Quelque part en terre provençale repose ce héros méconnu qui s’est illustré par son courage civique.
L’épidémie de choléra en France et en particulier à Toulon
La première vague de choléra touche la France en mars 1832 dans les départements du Pas-de-Calais et de la Seine. On dépêche des médecins en Europe de l’Est et Centrale pour étudier l’épidémie. L’origine du foyer, mal connu qui va déclencher une pandémie, semble venir des rives du Gange en Inde où il règne de manière endémique avant de se répandre en Russie et Pologne. L’Angleterre est rapidement touchée, pays ouvert au monde par son activité maritime et ses échanges commerciaux avec les cinq continents.
Du 5 octobre au 29 novembre 1832, le choléra-morbus épidémique vient frapper plusieurs personnes à Avesnes-sur-Helpe. Il envahit 17 autres communes de l’Avesnois, et fera au total 44 morts sur les 268 individus atteints. Au passage, il tuera les deux médecins d’Avesnes, victimes eux aussi de leur dévouement auprès des malades. Il faut noter que la France connaîtra plusieurs épisodes d’épidémies de choléra au long du 19e siècle, notamment dans les années 1849/1850. On verra même le père Bugeaud, député de Charente-Inférieure, subir une attaque mortelle en pleine Assemblée Nationale.
La Provence subira elle une forte épidémie en 1835 à partir d’une souche en provenance d’Afrique du Nord, souche amenée semble t-il par les frégates La Melpomène et La Galathée dont quelques marins sont porteurs de la maladie. Toulon, ville portuaire donc sensible aux épidémies venues d’Orient, enfermée dans ses remparts, a alors une population d’environ 25 000 à 30 000 habitants, si l’on compte l’apport de la population du bagne. L’épidémie débute à Toulon à la mi-juin. Le pic de l’épidémie est atteint à partir du 1er juillet et durera 22 jours : on dénombre 593 décès du 1er au 11 et 577 du 11 au 22 juillet, sur un total de 1833 morts du choléra dans la ville entre la mi-juin et septembre 1835. Augustin Lambert est donc touché rapidement après le début de la contagion, son décès survenant le 8 juillet. Un relevé des décès dans les hôpitaux de Toulon le ce jour-là dénombre 62 morts. On suppose qu’il est décédé dans l’hôpital où il exerçait, l’hôpital militaire.
A Toulon, il y avait des hôpitaux civils, militaires, de la marine, du bagne et celui de Saint-Mandrier. Entre le 6 et 15 juillet, pic de l’épidémie, le chiffre ne descendra pas en-dessous de 60 morts par jour. Au plus fort de l’épidémie, le 67e régiment d’infanterie de ligne perdra son lieutenant-colonel, deux officiers et son chirurgien-major en la personne d’Augustin Lambert. Tous les lieux de promiscuité favorables à la contagion seront plus fortement touchés, les casernes, les bateaux et surtout le bagne.
Au total, l’épidémie à Toulon aura tué plus de 14 chirurgiens, pharmaciens et élèves. Parmi eux, des membres du corps médical venu en renfort dans la ville. En effet, les élus de Toulon avaient appelé une dizaine de médecins et élèves de Marseille, sept de Montpellier, où se trouve une importante faculté de médecine, et un médecin polonais réfugié dans la ville. Une statistique dénombre plus de 3 000 cas déclarés en la seule ville de Toulon, ce qui implique une mortalité d’environ 3/5e. Le reste de la Provence ne sera pas épargné : l’on dénombrera pour les seuls cantons proches de Toulon, ceux de Brignoles, Draguignan, Grasse et Toulon plus de 3 332 morts. Après cet épisode, la ville de Toulon ne comptera plus qu’un peu plus de 10 000 habitants suite à la fuite des Toulonnais apeurés, qui évidemment, transporteront le choléra partout où ils se seront réfugiés. De décembre 1834 et septembre1835, Marseille comptera environ 3 000 décès, Arles, Avignon et Nîmes 500 décès chacune. On peut compter à la fin de l’invasion du choléra : plus de 4 500 décès dans les Bouches-du-Rhône, 1 250 dans l’Hérault, 950 dans le Gard, Vaucluse et Aude 300. Au total, les départements provençaux cités dénombreront plus de 12 000 décès en 10 mois d’épidémie.
La pathologie du choléra est due à une exotoxine, la toxique cholérique qui ne fut isolée qu’en 1942. L’altération de la muqueuse intestinale entraîne un intense syndrome diarrhéique accompagné de vives douleurs abdominales et d’une déshydratation aiguë provoquant une contraction des muscles qui ne finit que quelques temps après la mort. Cette caractéristique est à l’origine de la croyance populaire que l’on enterrait des vivants et non des morts. Le choléra tue en quelques heures (Augustin meurt en 14 heures), trois jours au plus. La contamination est orale, d’origine fécale.
Les articles des journaux évoquant « les miasmes délétères » et mortifères qui relatent le décès d’Augustin Lambert, rappellent le vocabulaire des médecins de Molière, au temps où l’on croyait à l’effet néfaste des odeurs. Encore au 19e siècle, la médecine ignore totalement comment guérir ces grandes épidémies qui terrorisent les populations, même si l’on cerne la cause probable du choléra : l’eau infectée et les aliments souillés. Pas de remède, on se contente alors le plus souvent de frictionner les malades pour lutter contre la cyanose.
Un épisode du « Hussard sur le toit » s’inspire d’Augustin Lambert
Titre d’un des romans d’aventure les plus célèbres de l’écrivain français Jean Giono, décédé en 1970, la trame de l’histoire reprend les tribulations d’un jeune colonel de hussard piémontais dans la Provence de 1835, Angelo Pardi. Exilé en France, à Manosque, et chargé d’une mission mystérieuse, il veut retrouver Giuseppe, son frère de lait et carbonaro comme lui. C’est au moment où le choléra sévit en Provence : routes barrées, villes barricadées, mise en quarantaine. Voyager alors était périlleux. La population affolée soupçonne Angelo d’empoisonner les fontaines et, poursuivi, il finit par trouver refuge sur les toits de Manosque. Du haut des toits, il observe la vie des Manosquins, pétrifiés par la peur. Amoureux d’une jeune femme, Pauline de Théus, qu’il sauvera du choléra, ils quitteront ensemble la zone infectée. Pour Jean Giono, le courage d’Angelo l’a préservé de la contagion. Ce roman a été inspiré à Giono après ses désillusions sur les hommes après la deuxième guerre mondiale, sa condamnation et la mise à l’index temporaire de son oeuvre.
Dans les premières pages du roman, Jean Giono fait intervenir un épisode fameux : la rencontre d’Angelo et du « pauvre petit français ». Jeune médecin qui parcourt la région de Banon et de Manosque à cheval pout tenter de sauver des vies, ce « pauvre petit français » lutte désespérément contre le choléra. Les deux hommes feront un bout de chemin ensemble, assistant comme ils peuvent les cholériques, sans pouvoir en sauver un seul. Les remèdes employés sont dérisoires : la flamme pour purifier les mains arrosées d’alcool de ceux qui ont touchées les cholériques, la friction des membres cyanosés des malades :
« Dans une de ces maisons séparées du reste de l’agglomération et où Angelo n’avait pas encore pénétré, ils trouvèrent un homme qui n’était pas tout à fait mort. Il s’était caché dans une resserre, derrière des sacs de grains. Il agonisait recroquevillé ; sa bouche dégorgeait sur ses genoux des flots de cette matière blanchâtre semblable à du riz au lait qu’Angelo avait déjà remarquée dans la bouche des cadavres. « Tant pis, dit le jeune homme, on n’est pas là pour rire. Empoignez-le par les épaules. » Ils le couchèrent sur le sol de la resserre. Il fallut forcer sur les jambes qui étaient crispées. « Coupez-moi un petit bout de bois dans ce balai de bruyère », dit le jeune homme. Il fit une étoupette avec un peu de charpie de sa sacoche et il nettoya la bouche de l’homme. Angelo n’avait pas encore touché le malade sauf, et avec beaucoup de répugnance, pour le sortir de sa cachette. « Déboutonnez son pantalon, dit le jeune homme, et tirez-le-lui. Frictionnez-lui les jambes et les cuisses avec de l’alcool, dit-il, et frottez fort. » Il avait versé de l’eau-de-vie dans la bouche du malade qui faisait entendre un râle très râpeux et un hoquet fort sec. Angelo s'empressa d’obéir. Il gonflait ses joues sur d’énormes vomissements de vents qui lui remontaient de l’estomac. Enfin, après s’être escrimé à frotter de toutes ses forces des jambes et des cuisses très maigres qui restèrent bleues et glacées, Angelo entendit le jeune homme qui lui disait de s’arrêter, qu’il n’y avait plus rien à faire.
« Pas un qui me donnera le plaisir de le sauver, dit le« jeune homme. Eh ! dites donc, vous là, n’en faites pas plus que ce qu’il faut. » Angelo ne se rendait pas compte qu’il était resté agenouillé près du cadavre et les mains posées à plat sur les cuisses maigres souillées de lait. « Bien assez de ceux qui l’ont, sans essayer de l’attraper, dit le jeune homme. Vous croyez que je n’ai pas assez de clients comme ça ? Versez-vous de l’eau-de-vie sur les mains, et amenez-vous. » Il battit le briquet et enflamma l’alcool dont les mains d’Angelo étaient recouvertes : « Vaut mieux des cloques que la chiasse par ce temps-ci, croyez-moi. D’ailleurs, ça brûle juste les poils. Ne vous essuyez pas, laissez donc ça tranquille, et venez fumer un cigare dehors dans la belle nature. On l’a gagné. »
Le courage de ce médecin, qui n’a pas de nom dans le roman, ira bientôt jusqu’au sacrifice de sa propre vie. Epuisé, il contracte le choléra, et malgré les soins d’Angelo, il mourra dans ses bras en recommandant : « Désinfectez-vous ! » Un courage, « une grande abnégation » dit le journal pour Augustin, qui fait penser naturellement au dévouement suprême du jeune médecin de Landrecies ? Certes, la licence romanesque de Jean Giono ne place pas les situations dans le même contexte, mais reste au-dessus de tout, le sacrifice des deux médecins, celui du « Hussard » et celui d’Augustin à Toulon.
D’où l’idée, quand même bien ténue au départ, de relier les deux hommes. Adhérent depuis longtemps à l’association des Amis de Jean Giono basée à Manosque, j’ai demandé à la fille de l’auteur, Sylvie Giono-Durbet, dans les années 1990, (Jean Giono est décédé en 1970) de vérifier dans les papiers de son père s’il n’y avait pas d’allusion au décès d’Augustin Lambert. Quelques semaines plus tard, la réponse était positive : dans les papiers de Jean Giono, consacrés au roman du « Hussard » publié en 1951, se trouvait l’article découpé du journal « Le Toulonnais » relatant la mort d’Augustin, cité plus haut.
Le personnage du jeune médecin français rencontré par Angelo Pardi près de Manosque dans « Le hussard sur le toit » était bien inspiré par la mort d’Augustin Lambert ! Des toits de Manosque à ceux de Landrecies, il y avait désormais un roman d’aventure qui les reliait.

Acte de naissance d'Augustin Lambert 

Image1

Le Fort Saint-Louis en 1708. Il a encore cet aspect au début du du 19e siècle.

Image2

Acte de décés d'Augustin Lambert

Image3

"Les malades du choléra à l'hotel-Dieu de Paris en 1832" (Musée Carnavalet)

Image4

Toulon dans ses fortifications

Image5

Page de garde du livre " Le Hussard sur le toit" de Jean Giono; Edition Folio Plus.

4107PGPYZ6L

Les cholériques à Paris en 1832

ScreenHunter_389 May

Des toits de Manosque aux........

ScreenHunter_389 May

......toits de Landrecies

ScreenHunter_390 May

 

Sources :
Archives départementales du Var (Etat-civil en ligne)
Archives départementales du Nord (Etat-civil en ligne)
Bibliothèque nationale de France (Site Gallica) pour les journaux du Var
Jean Giono : Le hussard sur le toit
Association des Amis de Jean Giono
Anonyme : Aperçu historique sur le choléra à Toulon - 1835
Professeurs Dubrueil et Rech : Rapport sur le choléra-morbus qui a régné sur le Midi de la France en 1835 - 1836
P. Ackerman, médecin-major de la marine : Mémoire et observations sur le choléra à l’hôpital de Saint Mandrier du 23 juin au 25 août 1835 – 1843
Docteur Martinenq, chirurgien de marine : Appendice au choléra de Toulon de 1835
Docteur Martinenq, chirurgien de marine : Supplément au choléra de Toulon de 1835
H. Lauvergne : Choléra-morbus en Provence

Texte et photos:Hervé Gournay, Société historique de Maroilles – © Avril 2014

 


 

Publicité
Publicité
Publicité